jeudi 3 décembre 2009

Les débordements du Nil…..

Voilà plus de trois semaines que les médias égyptiens consacrent tout leur temps d’antenne aux évènements relatifs au match et à la victoire de l’Algérie .Un match qui a suscité une violence physique et verbale de la part de ceux qui aujourd’hui crient au scandale ! Le « caillassage » du bus transportant l’équipe nationale algérienne ne relève pas d’une fiction mais bien d’un évènement déplorable. Ce qui me désole aujourd’hui c’est le fait que beaucoup d’artistes et intellectuels Egyptiens se prêtent volontiers à ce jeu malsain en cautionnant cette morbide propagande caractérisée par des pleurnicheries coutumières au cinéma Egyptien ! Ce n’est en fait qu’une façon détournée qui a pour seul but de sauver un régime vieillissant avec l’espoir de le voir rajeunir dans « l’esprit familial »d’une dynastie qui s’est toujours tue devant les atrocités commises à l’encontre d’un peuple qui se bat fièrement !
Désolé pour Omar Sharif qui sénilement se fit un plaisir de dénigrer un pays que Nasser a adopté dans son combat pour la souveraineté des peuples et étalant sous le rire de la mauvaise foi toute l’idiotie d’un acteur qui joue un rôle qui ne lui va pas du tout . Tout cela devant un parterre d’acteurs aussi vieillissants qui ont trouvé par là l’unique occasion de se montrer en public .Il est vrai que le cinéma les a confinés dans le rôle de « momies » qu’on fait renaître pour l’occasion ….
Prendre part à cette mascarade alors que le peule Egyptien se consume dans les aléas d’une vie faite de misère et de propagande politique, c’est de la mesquinerie au service de la corruption intellectuelle. C’est une plongée vertigineuse vers la médiocrité, attisant sans cesse la haine de l’Algérien qui fut autrefois un frère, un ami …Menée tambour battant, cette scandaleuse entreprise bâtie le plus souvent sur des images truquées, fournit matière à des récits aussi fictifs les uns que les autres ! Et les scénarios ne manquent pas parfaitement huilés et bénéficiant de la constante présence de personnages aussi célèbres qu’hypocrites distillant le trouble et la haine !
Cet huis-clos parfaitement interprété et mis en scène par des animateurs de télévision qui appellent au crime au lieu d’apaiser les esprits .Le tact et l’élégance ont laissé place à la violence des propos. Cela reconstitue avec justesse le malaise ressenti après la défaite !
Pour nous algériens, cette mise en scène brodée sur les plateaux de télévisons est pour nous une sorte de voyage rare au cœur d’un pays qui nous a donné à voir une autre vitrine que nous cachent les feuilletons à l’eau de rose !
La Rage au cœur parce que L’Algérie officielle ne répond pas à ces insultes qui n’honorent pas cette Egypte qu’Omar Sharif dans son piteux discours a voulu nous montrer la grandeur par pyramides interposées !
Oui ! l’Egypte est un grand pays , une grande civilisation , oui l’Egypte a enfanté de grands hommes : Mais ni Neguib Mahfoud , ni Taha Houcine , ni Oum El Keltoum ,ni Ahmed Chawki, ni El Akkad, ni Baligh Hamdi ,ni Mohamed Abdelwahab , ni Farid El –Atrach et encore moins Nasser , ne se seraient donnés en spectacle ! Leur honnêteté intellectuelle ne leur aurait pas permis de jouer dans une comédie où la bassesse d’esprit et l’invective l’emportent sur la sagesse !
Mais l’Egypte est aussi peuplée de personnes intègres, honnêtes, probes, dont les interventions pertinentes et mesurées ont été « cassées » ou étouffées par la colère d’un volcan réveillé par des pharaons en quête de reconnaissance ! C’est cela qui me fait garder l’espoir de voir un jour le sphinx d’Egypte se dresser contre la désertification des esprits ! Ne quittons pas les sentiers de la réflexion pour ceux de la violence !
Je laisse le soin à nos amis égyptiens de méditer cette pensée de Sigmund Freud !
"Il existe infiniment plus d'hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d'hommes vraiment et réellement civilisés."
[ Sigmund Freud ]Extrait de Essais de psychanalyse


KAMEL KIES. Saida

lundi 16 mars 2009

Minutes de bonheur....

On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié,
après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre...
Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore
assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils Le seront.
On Est alors convaincu que l'on sera plus heureux
Quand ils auront passé cette étape.
On se dit que Notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour
otre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus
Grande maison, quand on pourra aller en vacances,
Quand on sera à la retraite...
La vérité Est qu'il n'y a pas de meilleur moment
Pour être heureux que Le moment présent.
si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce?
La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.
Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux
Maintenant qu'il est encore temps.
Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer, ' La Vraie
Vie! 'Mais Il y avait toujours un obstacle sur Le chemin, un problème qu'il
Fallait résoudre en premier, un thème non terminé,
Un temps à passer, une dette à payer.
Et alors la vie allait commencer ! ! ! !
Jusqu'à ce que je me rende compte que
Ces obstacles étaient justement ma vie.
Cette perspective m'a aidé à comprendre
Qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.
Le bonheur est Le chemin.
Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore :
Quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial
Pour partager Notre temps et, que l'on se rappelle que Le temps n'attend pas.
Alors, Il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son
Salaire, de se marier, d'avoir Des enfants, que ses enfants partent de la
Maison ou, simplement, Le vendredi soir, Le dimanche matin, Le printemps,
l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur
moment que maintenant pour être heureux.
LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION !
Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.
Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.

jeudi 13 mars 2008

Une réponse à Valentine....

Je déteste les polars. C'est un genre parasite qui est un miroir aux préoccupations modernes: inaction proscrite, interpellations émotives gores, durée du récit minime et développement des personnages nul. Chaque polar est une question criminelle(pour ne pas dire barbare et voyeuriste) qui se répond à la fin de la narration. Les rebondissements sont de mauvais goût, généralement, et les personnages se répètent fastidieusement dans leurs réactions de l'action. On pourrait comparer un polar à une télésérie policière, les accusations véritables ne sont qu'en fin d'émission, comme les dénouements définitifs et sans rebondissements sont à la fin du livre. Quelle stérilité de pensée! Les lecteurs modernes dédaignent les développements du roman, du récit, du conte, de la légende, bref des prédécesseurs de notre littérature qui ont des portés plus vastes que le simple divertissement du polar. Prisonnier du quotidien, étouffé par le stress qui se nourrit de concentration et de quiétude, les grands classiques en pâtissent, les édifiantes littératures sont boudées, tous sont rejetés pour un isolation éphémère du quotidien. Je troquerai volontier tous mes polars contre un Ovide, contre un Georges Sand ou contre un Molière.

Valentine et le polar ....

Le polar
Etonnant, 180 messages pour savoir ce qu'on pense du dernir Houellebecq, 10 pour les amateurs de polars। Pourquoi ? Parce que ce n'est pas une littérature "sérieuse" mais que c'est considéré comme des "romans de gare" ? C'est parfois le cas। Les auteurs de messages citent beaucoup d'auteurs américains। N'y aurait il donc de bons romans policiers qu'outre atlantique ? N'oublions pas les autres... Mon petit préféré en france : Coatmeur : roman noir plus que polar, certes, mais lisez donc "Les sirènes de minuit", "La bavure"... Grangé ? J'ai lu "Les rivières pourpres" pour faire comme tout le monde et ne pas avoir l'air bête : un bon scénario plus qu'un bon roman : personnages pas assez fouillés, postulat de départ assez invraisemblable sauf si on part sur un conte, ce qui n'est pas le cas। Je n'ai pas vu le film, mais je pense qu'il devait être agréable à voir। Les anglais(es) Elizabeth George : "Le meutre de la falaise" mélange lutte des classes, trafic de travailleurs clandestins, l'homophobie, le racisme, l'inceste, relations parents enfants, loyauté, amour, et jalousie meurtrière... Sinon Ellis Peters, Ruth Rendell... Les italiens : Camilleri, et à redécouvrir Scerbanenco। En espagne Montalban। Au Japon Edogawa Ranpoe "Petits meurtres pour tuer le temps" : l'amoralité commme mode de vie, mais chacun croyant être le seul। Dans les français toujours, Frédéric Dard n'a pas produit que des San Antonio : essayez "Les scélérats" ou "La vielle qui marchait dans la mer" : esayez de deviner la chute avant la fin। N'oublions pas Raynal, Pouy, Manchette... Allez quelques américains : Chandler, Hadley Chase (çà se laisse lire, et j'aime bien ces romans du temps de la censure puritaine : je ne serais pas obligée de les planquer quand les enfants sauront lire), Sandra Scoppetone, ... En auteurs "régionaux" bretons : essayez Michèle Corfdir : par moment on ne sait plus si c'est du policier ou du fantastique ou Françoise Mer. J'en oublie certainement, dans toutes les nationalités, d'aileurs. Pour résumer, si on se limite au "polar - roman de gare", c'est sûr, on peut très vite être lassé. poser la question en parlant de polar contient la réponse. Par contre, si on commence à parler de roman policier ou de roman noir, on peut étendre son champ d'investigation... même si il ne faut pas lire que çà, bien sûr. Valentine

lectures

Achille au pied léger। Stefano Benni
Une amitié singulièrement bouleversante et pleine de tendresse entre deux hommes singulièrement différents.Deux existences , deux vies que rien ne prédisposaient à une rencontre.Le récit d'une amitié prenante par des sentiments hors du commun.Stefano Benni,puisant dans le quotidien d'une vie monotone ,la trame d'une histoire à lire et à relire.

lectures

Lire " L'irrévolution" de Pascal Lainé।Récit d'une faillite à la fois personnelle et collective.Le narrateur s'analyse lui-même en jugeant ses partenaires à la manière d'un sociologue c'est à dire lucidement .Ses propos quoique douloureux forment un témoignage sur les deux jeunesses contempraines françaises : celle du narrateur lui-même, tout jeune professeur , intellectuel révolté et celle de ses élèves , ceux qu'on appelle la masse silencieuse. Deux jeunesses donc opposées à tout point de vue , et pourtant unies dans la même " irrévolution" que l'on devine au cours des pages.... A lire absolument.Bonne lecture donc...

quelques secondes .....

Qui a écrit ?
"A ce moment précis où, mon index frôla son petit nez, son sourire s'alluma, le soleil se leva et je fus ébloui। Oh nom de Dieu ! on ne fait rien de mieux।Comme quoi,quelques secondes intenses peuvent s'avérer plus fortes que des années de vie"।